Non, à la catégorisation des Infirmières Spécialisées en Pédiatrie et en Néonatologie en fonction de leur domaine de travail.
L’Association des Infirmier·ère·s Spécialisé·e·s en Pédiatrie et Néonatologie (AISPN) a interpellé le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Santé Franck Vandenbroucke et autres partenaires concernant le projet de catégorisation des infirmier·ère·s spécialisé·e·s en pédiatrie et néonatologie (ISPN) en fonction de leur domaine de travail.
Dans un courrier adressé ce 10 juillet à différents Ministres et partenaires, une vingtaine de signataires ont expliqué pourquoi il est dangereux de poursuivre dans la voie de la catégorisation et ce, en premier lieu pour le bien-être des enfants hospitalisés.
La classification de fonction IF-IC risque de donner lieu à une pénurie d’infirmier.ères spécialisé.es puisque les étudiants auront certainement tendance à délaisser la formation spécialisée puisqu’aucun avantage de salaire n’y sera plus lié. Cette pénurie entrainera donc une difficulté voire une impossibilité de respecter les normes auxquelles un programme de soins pour enfants doit répondre pour être agréé par l’INAMI.
Nous demandons donc sans plus attendre :
Au regard des réalités actuelles du paysage de santé belge, en vue d’éviter une pénurie d’infirmier.ère.s spécialisé·e·s en pédiatrie et néonatologie et pour garantir aux enfants une qualité de soin maximale, l’AISPN a formulé le souhait :
- de la valorisation de TOUS les ère.s spécialisé·e·s en pédiatrie et néonatologie dans un même barème unique. Ce barème devrait être au minimum basé sur la catégorie 15 et à terme être revu au niveau 16 si l’on considère le nombre d’années d’études des ISPN.
- d’une valorisation du rôle d’Infirmier en Chef d’un Programme de soins pour Enfants (ISPN) et qui est également infirmier en chef d’un service de maladies infantiles (index E) comme défini par arrêté royal (Arrêté Royal, 13/07/2006), Cette fonction à double casquette augmente les tâches et responsabilités de l’infirmier
